[...] De là, il faut se rendre sur la terrasse du château. Le fleuve encore, les ponts, l'Ile d'Or dans sa totalité, l'eglise du Bout de Ponts et son quartier, le coteau, de Nazelles à Cangey. En aval on peut apercevoir par beau temps les flèches de la cathédrale de Tours. On la ville en contrebas, les toits de ses maisons, l'église Saint Florentin.
On devine le Clos Lucé à travers les frondaisons. La vue remonte à l'ouest vers l'église Saint Denis et la Pagode de Chanteloup. Il faut maintenant aller jusqu'à la rocade, du côté des Mini-Châteaux. La ville en demi-cercle descend dans la vallée, avec le château au milieu et le coteau nord au loin.
tirée de: Le Canton d'Amboise - Directeur Christian Guyon - Imprimerie Marcel Bon - Vesoul, 2002
Dès votre arrivée, vous y êtes happés par le poids de l’Histoire et la beauté de sa pierre blanche, si emblématique des Châteaux de la Loire. Cité royale, Amboise a en effet été le laboratoire de la Renaissance française. Au détour d’une rue, vous pouvez ainsi successivement vous émerveiller devant un sublime château imaginé par un génie de l’architecture, avant d’admirer la façade délicatement ciselée d’une maison à colombages.
Le château d'Amboise se situe sur l'éperon terminal du plateau des Châtelliers, espace délimité par les vallées de la Loire et de l'Amasse. Le site est occupé depuis la Préhistoire. Une agglomération y est implantée à la fin de l'âge du Fer. Elle s'y développera jusque durant la période romaine. Il s'agit d'un oppidum de 50 ha, fermé par un rempart en terre.
La chapelle Saint-Hubert fut édifiée et sculptée entre 1491 et 1496 par des artistes flamands dans le pur goût Gothique flamboyant en tuffeau blanc à l'initiative de Charles VIII. Léonard de Vinci, en 1516, répond à l'invitation du roi de France et rejoint Amboise. La mère du roi, Louise de Savoie, lui avait préparé le manoir du Cloux (le Clos-Lucé). A sa mort, le 2 mai 1519, Léonard fut inhumé dans l’église Saint Florentin du château d’Amboise, ses ossements furent ensuite transférés dans la chapelle Saint-Hubert.
La tour des Minimes et la tour Heurtault, toutes deux très massives, permettaient aux carrosses et attelages de monter sur la terrasse, car on accède à leur sommet par des rampes en pente douce. Elles se situent respectivement sur la façade nord et ouest du château et sont d'architecture renaissance. [...] La vaste rampe cavalière en forme d'hélice permettait aux attelages un accès entre la ville et les terrasses du château.
On ne présente pas le Canton d'Amboise sans parler de la Loire.
Inscrite par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanitè, la Loire, dernier grand fleuve sauvage d'Europe, borde ou touche huit des douze communes du canton. Les autres en sont si proches et leur patrimoine bâti ou naturel si riche qu'elles constituent des facettes incorturnables du paysage.
Habitués que nous sommes a côtoyer la Loire au quotidien, il faut une reconnaissance de ce genre pour nous faire prendre conscience de la chance que nous avons de vivre dans un tel environnement.
Patrimoine bâti prestigieux, beauté des paysages du val agricole, coteaux, vignobles on fait du Val de la Loire la première destination touristique française vendue par les tours-opérateurs mais aussi un produit de dimension internationale connu dans le monde entier.
Pour qu'il fasse toujours bon y vivre, sachons le préserver.
tirée de: Le Canton d'Amboise - Directeur Christian Guyon - Imprimerie Marcel Bon - Vesoul, 2002
J'aime le Canton d'Amboise!
J'ai vécu des semaines très particuliers et très intéressants, dans les mois de juin, septembre, octobre et novembre 2002, avec des amis qu'ils méritent d'être sincèrement remerciés pour un "souvenir d'une belle journée de septembre en Turaine - pour un Calabrais - qui j'espère aimera cette règion où je suis née."
